Matthieu Czwiklinski


La mobilité des étudiants en temps de crise écologique : « J’ai mis vingt-quatre heures pour rejoindre Varsovie en train »

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La dernière fois que Constant Moreau a pris l’avion, c’était en 2017. Il avait alors 17 ans. « J’effectuais une mission écologique de trois semaines en Finlande et en Estonie », raconte le jeune homme. L’expérience sur place est riche, mais en rentrant c’est la douche froide. « J’ai réalisé que brûler du kérosène pour aller faire du jardinage à des milliers de kilomètres n’avait aucun sens », raconte-t-il. Aujourd’hui en master 2 à l’Institut des hautes études économiques et commerciales (Inseec), à Paris, Constant n’a pas renoncé au voyage mais il voyage autrement. « Uniquement en bus ou en train, et dans la limite des frontières de l’Europe », précise-t-il.

Comment faire face à une telle situation ?

A l’image de Constant, « de plus en plus d’étudiants, notamment en deuxième partie de cursus, sont sensibles à l’impact de leur mobilité, mais encore rares sont ceux qui font le choix de renoncer totalement à l’avion », assure Chantal Dardelet, directrice exécutive de la démarche de transition écologique et sociale à l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec). C’est ce que confirme le premier baromètre sur les pratiques de voyage des jeunes Français, publié en février 2022 par l’Observatoire société et consommation (Obsoco) pour Greenpeace France.

Et vous qu’en pensez vous ?

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